par Clément le savonnier géomorphologue
Faire du savon, c’est facile. Mais faire des savons qui dialoguent avec la peau, notre première couche, celle qui est au contact du monde extérieur et de l’adversité, c’est autre chose.
En découvrant les principes de la saponification à froid, j’ai appris dans le même temps que chaque huile était complètement différente les unes des autres.
Différentes dans leur façon de saponifier (ça c’est la technique), mais aussi différentes dans leurs propriétés avec la peau.
Chaque huile envoie comme un « message » à la peau. Douceur, nutrition, ça tend, ça détend, ça resserre, ça ouvre …
Dans un savon à froid, l’huile utilisée, même dans des parts toute petites je dis « homéopathiques » envoie son message parce qu’il est conservé et diluée dans une masse.
La masse acquiers les messages et les redistribue en fonction de ce que la peau veut ou à besoin de recevoir.
Comme un granulé d’homéopathie : c’est le sucre qui disperse et transmet le message des éléments.
O’soap, le savon d’Olivier, que j’appelle « L’ivresse des hauteurs », s’adresse plus au mental par la peau et le sens olfactif.
Les Femmes l’aiment beaucoup. Il recentre, justement, entre les deux bornes de la corde tendue …
